L’Ape musicale

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‟Wer reitet so spät durch Nacht und Wind” - Mathias Hausmann en récital

par Susanne Krekel

Munich, le 14 juin 2022 Au Gärtnerplatztheater, les membres de son ensemble ont régulièrement l’occasion de présenter des récitals de Lieder, et ce soir c’était au baryton Mathias Hausmann. Il avait choisi un programme tout aussi intéressant que beau. Par un choix de ballades très diverses et dramatiques, pouvait suivre l’évolution du lied, de Schubert par Liszt jusqu’à Wolf et Mahler, et comprendre les différences entre ces deux derniers, plus au moins contemporains.

Hausmann nous avait déjà impressionné avec sa voix chaude et expressive, son chant versatile et sa présence scénique pleine d’énergie, et on n’était pas déçu ce soir. Avec son intonation subtile il emplissait chaque mot de sens et substance, et l’accompagnement d’Ekaterina Tarnopolskaja était tout aussi subtile et clair. Mathias Hausmann était la jeune fille pleine de peur et la mort apaisante dans ‟Der Tod und das Mädchen” de Schubert. Il était le narrateur, le père, le fils et le roi des elfes dans ‟Erlkönig”, pendant que Ekaterina Tarnopolskaja martelait le rythme galopant, et la vieille histoire, racontée de si nombreuses fois, nous captivait de nouveau et comme pour la première fois et nous pension en passant à Goethe et son rejet de la composition de Schubert.

Ensuite, la pianiste nous enchantait calmement avec deux ballades de Brahms, en ouvrant la voie au mélodrame ‟Der traurige Mönch” de Liszt, avec sa magnifique partie pour piano. On entend rarement ce genre de pièce, où le chanteur narre l’histoire avec sa voix parlée, et on appréciait d’autant plus cette interprétation fort réussie.

De la Suede, où cette histoire se déroule, nous passions ensuite en Espagne et en France, et à l’histoire de Gastibelza, sur un texte de Victor Hugo. L’histoire de l’homme rendu fou par la perte de sa bien-aimée, et par les vents de montagne est immensément dramatique avec ses rythmes de bolero ardents, et de nouveau les deux musiciens nous laissaient sans souffle.

Un autre cheval galopant, et les flammes dansantes dans la partie de piano de ‟Feuerreiter” de Wolf, et de la passion de Gastibelza nous passions à la compassion dans le dernier vers du poème de Mörike, apaisant et consolateur comme la mort dans le lied de Schubert. Un autre texte de Mörike nous rappelait que le bois pour la croix de notre tombe pousse déjà quelque part, et de nouveau le chanteur trouvait le ton exactement juste pour la mélancolie pensive de ce lied. Avec le ‟Rattenfänger” de Wolf, sur un texte de Goethe, nous passions à une humeur plus légère, et le récital se concluait avec trois lieder de Mahler, basés sur des textes et mélodies populaires, simplement adorables et de simplicité trompeuse - la conclusion parfaite pour un récital merveilleux.


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